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6 juin
Débarquement en Normandie. La directive de Eisenhower après le succès d’Overlord est de prendre tous les ports entre Le Havre et Nantes pour en faire la plate-forme de débarquement qui alimentera la guerre en Europe.
10 juin
Massacre d’Oradour-sur-Glane.
18 juin
Chute du maquis de Saint-Marcel.
28 juin
Chute du maquis de Saffré.
1er juillet
Cherbourg est libéré et va devenir le « port le plus actif du monde » jusqu’à la mise en service du port d’Anvers en novembre 1944.
31 juillet
Percée d’Avranche effectuée par la 3ème Armée du général Patton.
1er août
Patton s’appuyant sur le 8ème Corps du général Middleton entame la libération de la Bretagne.
3 août 
Les blindés de la 4ème DB de Wood parviennent à 50 kilomètres de Nantes et à 70 de Saint-Nazaire (CCA de Clarke à Bain-de-Bretagne et CCB de Dager à Derval). Le général Huenten commandant la Festung Saint-Nazaire se voit confirmer la directive d’Hitler et Jodl du 19 janvier 1944 consistant à défendre les « Festungen jusqu’au dernier homme ». 
4 août 
Des éléments de la 265è DI allemande se replient vers Saint-Nazaire où le général Junck rejoint le général Huenten et l’amiral Mirow. Le général Stroh libère Rennes. Les Allemands quittent Nantes mais Wood reçoit l’ordre de faire demi-tour et de prendre Vannes et Lorient avant de remettre cap à l’est.
5 août 
Clarke atteint Vannes le soir et la libère le 6 août. Fougères, Lannion, Rosporden sont libérés. Les Allemands se réinstallent à Nantes.
6 août 
Audierne et Vitré sont libérés. Affrontement des paras du colonel effner avec les FFI du Morbihan devant la Roche-Bernard. Des éléments de la 5è DI du 20ème Corps du général Walker sont dirigés vers Nantes après avoir libéré Angers.
7 août
Les blindés de Wood sont aux portes de Lorient qui va se transformer en poche, et ceux de Grow aux portes de Brest, cible principale de l’offensive en Bretagne dont le siège va durer 7 semaines. Douarnenez est libérée.
8 août
Le général Wood repart vers le sud et vers la Loire en contournant la Vilaine et le canal de Nantes à Brest et en esquivant Saint-Nazaire.
9 août
Les avant-gardes de Wood sont aux portes de Nantes
10 août
Une cycliste abattue à Cordemais. Fernand Vince et André Guichard abattus au pont de Melneuf à Notre-Dame de Grâce.
11 août 
Trois jeunes hommes abattus comme « terroristes » à Montoir.
12 août 
Libération de Nantes par les blindés du Général Wood et les FFI nantais. Les Allemands se replient au sud de Nantes derrière les ponts sur la Loire qu’ils ont fait sauter. Bombardement de Saint-Gildas par les alliés.
14 août 
Affrontement au Moulin Neuf à Saint-Étienne de Montluc entre les FFI et les paras du colonel Deffner. 5 civils français tués ainsi qu’un sous-officier allemand.    
15 août 
Les chars de Wood quittent Nantes pour se diriger vers Paris. Le pont de la Roche-Bernard miné par les Allemands est détruit.
17 août
Prise de Saint-Malo. Hitler ordonne à toutes ses troupes situées à l’ouest de la Loire de se replier vers l’est… Sauf les poches qui devront être défendues « jusqu’à la mort ». La poche de Saint-Nazaire est défendue par 30 000 soldats allemands dont 700 officiers. Arrestation du résistant Jean de Neyman à Saint-Molf.
22 août : installation de batteries américaines du 908th Field Artillery Battalion, devant le château des Rohan à la Groulais (Blain).
23-24 août
Deux assauts allemands repoussés par les FFI du Morbihan sur la pointe de Penn Lann à Billiers.
23 au 27 août 1944 
Affaire Pollono et prise d’otages du Môle à Pornic.
25 août
Libération de Paris.
27 août
Robert Grollier et Pierre Gouy abattus par les Allemands à Pornic. Libération de la banlieue sud de Nantes et du vignoble. Les Allemands se replient vers La Rochelle ou la poche sud de Saint-Nazaire.
28 août 
Chute de Bordeaux. Destruction par les Allemands du clocher de Rieux.
2 septembre
Exécution de Jean de Neyman à Heinlex (Saint-Nazaire).
3 septembre 
Reddition aux FFI de La Montagne de 300 Osttruppen.du Major Potiereyka (752è bataillon d’artillerie de la 275ème DI allemande) cantonnés à Pornic et Saint-Père-en-Retz.  
7 septembre
Arrivée du 1er GMR du capitaine Besnier à Arthon.
8 septembre
Premiers bombardements américains de Guenrouët. 7600 obus US sur le bourg, 23 000 sur la commune. Bouvron recevra 30 000 obus tuant 26 civils.
9 septembre 
Eisenhower renonce définitivement à réduire les ports bretons.
10 septembre 
Le soldat allemand Shwartz est abattu par Louis Gry et André Picard devant l’épicerie de Marie Forrest à Frossay.
12 septembre 
Jean Rondineau et Alfred Martin, résistants locaux, sont exécutés par les Allemands au Moulin Neuf sur la route de Paimbœuf.
14 septembre 
Création par la mission Shinoile du 1er Groupement mobile FFI. Arrivée des premiers bataillons des maquis de la Vienne… Au total 16000 FFI répartis autour de la poche en 21 bataillons originaires de Loire-Inférieure (5) et de la Vienne, la Haute-Vienne, l’Indre, la Vendée, la Sarthe… Au nord de la poche, sur la Vilaine,  300 allemands embarquent à Tréhiguier pour débarquer au Moustoir en Billiers et au Brouel en Arzal, avançant vers Muzillac. Ils sont repoussés au prix de 13 morts français et une quinzaine de morts allemands.
15 septembre 
Sur le front de la Vilaine, le commandant Caro et ses deux bataillons du Morbihan reçoit le renfort de deux autres bataillons FFI.
17 septembre 
Attaque FFI contre les positions allemandes au village de l’Ennerie à Saint-Père-en-Retz. Le groupe Brodowski occupant Bouvron lance un wagon de munitions sur Blain. Installation de la 94ème DI du général Malony sur un front de 35 km entre forêt du Gâvre et le Temple de Bretagne
18 septembre
Reddition du général Ramcke à Brest après 7 semaines de combat et 10 000 morts alliés et civils. Enlèvement du blé du silo des Moutons à Clamorand et mort de Marcel Delpierre.
20 septembre 
Libération provisoire de Chauvé. Négociations avortées à Pornic entre l’émissaire américain Paul Cyr et le lieutenant Schroeder pour la reddition de la poche sud.
23 septembre
Les Allemands font sauter le pont du Clion.
24 septembre 
Mort du jeune Bordelais Croizet de la compagnie « Tour d’Auvergne, premier mort FFI à Chauvé. 
26 septembre 
Fermeture définitive de la Poche sud. Dans la poche nord, commence l’évacuation d’un millier d’habitants de 43 fermes ou villages dans une zone délimitée au nord-ouest par la confluence de l’Isac et de la Vilaine, au nord-est par le ruisseau du Guignoux, et au sud par l’Isac.
28 septembre 
Raymond Bigot tué par des mines allemandes qu’il était en train de relever avec Marcel Melin sur les bords du ruisseau du Calais à Tharon.
29 septembre
Le général Huenten abandonne le commandement de la poche de Saint-Nazaire au général Junck secondé par le vice-amiral Mirow.
2 octobre 
Attaque FFI sur le village du Châtelier à Saint-Père-en-Retz, 1er village contraint d’évacuer dans la poche sud.
6 octobre
Négociations avortées dans le café La Mignonne à Saint-Cry, entre le duc de Rohan, alias capitaine Alain, et Oskar Rittmayer pour la capitulation de la poche.
14 octobre
Les lieutenants Rivière et d’Humière du bataillon « Dominique » sont tués à la Michelais des Marais (Chauvé).
15 octobre
Première offensive allemande incluant Saint-Viaud et Frossay dans la poche. André Lemesle, du 1er GMR, tué près de la ferme de Bel-Air à Chauvé.
Du 16 au 20 octobre
Évacuation de nombreux villages de Fay-de-Bretagne, Blain et le Temple-de-Bretagne.
19 octobre 1944 
Début de la campagne d’engagement des FFI dans l’armée régulière. 25è DI (21è RI, 32è RI, 8è Cuirs, 1er Hussard, 20è RAD…) 5300 hommes engagés au sud, et 11700 au nord.   
22 octobre
Mort du couple Héry tué par des obus français à la Villorcière.
23 octobre
Première série d’évacuations hors de la poche de 7000 personnes par 6 trains entre le 23 et le 28 octobre 1944.
26 octobre
Le général de Larminat nomme le général Chomel commandant des Forces françaises de Loire-Inférieure (FFLI), comprenant, outre la brigade Charles Martel, 5 bataillons de marche des FFI de Loire-Inférieure, 3 bataillons du Maine-et-Loire, 2 bataillons d'Ille-et-Vilaine…
17 novembre
Le capitaine Josephi fait évacuer tous les villages entre l’étang du Val Saint-Martin - au nord-est de Pornic - et l’étang du Gros-Caillou.
18 novembre
Destruction du clocher de Bouvron par les artilleurs américains.
19 novembre
Destruction du clocher de Notre-Dame-de-Grâce par les Américains.
26 novembre 
Arrestation des « 8 résistants de Saint-Dolay ». Ils sont condamnés à mort mais sauvés de l’exécution par le colonel Rittmayer et le juge allemand Christian Horn (appartenant au réseau de résistance Berry).
28 novembre
Un sous-marin allemand pénètre à Saint-Nazaire et livre des munitions de chars, des médicaments, des cigarettes…
29 novembre 
Échange de prisonniers initié par le capitaine Hodges de la Croix-Rouge américaine : 54 prisonniers allemands contre 32 prisonniers français, 19 prisonniers américains et 3 britanniques au carrefour de la Rogère à La Bernerie.
30 novembre
Arrivée du 8ème Cuir à Cheméré.
1er décembre
Évacuation des villages du no man’s land autour de l’Ennerie à Saint-Père-en-Retz.
2 décembre 
Installation du 8ème Cuir à Chauvé, occupant un front continu de 7 km.
7 décembre
Destruction du clocher de Guenrouet par les Américains.
10 décembre 1944
M. Maillet, directeur de l’usine des eaux de La Baule revient du Jura avec dix tubes de 90 kilos de chlore pour purifier les eaux de la station de pompage de Trignac. 
11 décembre
Combats autour de la ferme de Beauséjour à Chauvé.
21 décembre 
Offensive allemande sur tout le front sud de la poche. La Sicaudais est perdue ; Chauvé est perdue… puis reprise par les FFI.
Du 21 décembre 1944 au 15 janvier 1945,
Évacuation complète des civils du bourg de Chauvé qui est abandonné aux militaires français.
26 décembre 1944 
Départ de la 94ème DI du général Malony vers le front des Ardennes bientôt remplacé par la 66è DI du général Kramer. Bombardement par des avions alliés de la gare du Pas Boschet à La Sicaudais (2 civils français et 12 soldats allemands tués). Bombardement du château du Prieuré et du quartier Sainte-Opportune à Saint-Père-en-Retz : le père Colin et le petit Pierre Sculo sont tués.
30 décembre
Le 1er train de secours et de ravitaillement pénètre dans la poche de Saint-Nazaire par Cordemais.
31 décembre
Les Panthères noires de la 66è DI du général Kramer remplacent graduellement la 94ème DI du général Malony sur le front de la poche nord entre Blain et le Temple de Bretagne

 
5 janvier
Bombardement de la RAF sur Royan : 500 morts civils et une cinquantaine de soldats allemands mis hors de combat.
Du 4 au 11 février
Conférence de Yalta.
14 janvier
De Gaulle vient décorer la ville de Nantes de la Croix de la Libération.
18 janvier
Sept convois d’évacuation entre le 18 et le 25 janvier 1945.
5 février
Il n’y a plus de soldats allemands sur le sol français… Hormis dans les « poches » qui représentent 1% du territoire.
13 février
Les artilleurs allemands détruisent le Grand Moulin de la cote 40 à La Sicaudais.
14 février : 
Ils entament la démolition du clocher de Chauvé.
18 février
Quatre derniers convois d’évacuation de civils entre le 18 et le 21 février 1945.
21 février
Mort des caporaux Bouchard et Quéron abattus dans une embuscade allemande au village de la Montée (La Sicaudais).
1er mars
Le général Chomel recommande aux résistants et patriotes civils de la poche de ne pas entreprendre de guérilla.
7 mars
Les premiers éléments alliés franchissent le Rhin.
17 mars 1945
Quinze paysans riverains du marais du Boivre transformé en lac par les Allemands sont tués par l’explosion de mines allemandes à l’Ermitage (Saint-Brevin-les-Pins).
20 et 21 mars
Déluge d’obus allemands sur la poche nord.
10 avril
Le colonel Félix fait prévenir le sous-préfet Benedetti en charge du nord, et le gendarme Bouhard en charge du sud, qu’une attaque de la poche est « programmée et inévitable » ! Elle doit avoir lieu le 20 avril. Le dernier des quatre trains de secours pénètre dans la poche.
14 avril
1 200 bombardiers lourds remontent de Royan et survolent la poche de Saint-Nazaire ; une deuxième vague, le lendemain.
18 avril
Les poches de la Gironde dont celle de Royan sont réduites.
Du 15 au 20 avril
Évacuation complète de La Sicaudais, dernier bourg évacué de la Poche. Benedetti après une entrevue avec le cabinet du général de Gaulle à Paris a obtenu un sursis à l’exécution d’une attaque de vive force de la poche de Saint-Nazaire.
19 avril 1945
Trois bataillons du 262ème régiment d’infanterie de la 66ème DIUS attaquent les paras du colonel Deffner retranchés entre l’Isac et Bouvron dans les villages dévastés de Fession et de la Cavelais : 3 Américains tués, une vingtaine blessés, perte de deux chars ; 33 Allemands tués ou blessés.
21 avril 1945
Les Soviétiques entrent à Berlin.
Le 25 avril
Alliés et Soviétiques font leur jonction sur l’Elbe.
26 avril au matin
Junck informe le sous-préfet Benedetti qu’il ne se rendra pas.
30 avril
Hitler se suicide.
1er mai
La batterie allemande Bello envoie une pluie d’obus contre le Temple-de Bretagne pendant une demi-heure.
4 mai
Les Allemands arrosent les lignes adverses au nord, s’attirant la riposte de 200 obus américains.
6 mai
À la veille de la capitulation allemande à Berlin, la grosse pièce de 240 sur rail allemande envoie une quarantaine d’obus au-delà de Cordemais.
2 mai 45
Chute de Berlin.
6 mai
Le général de Larminat fait inspecter la ligne de blockhaus du front nord de la poche et se prépare à poser des ponts flottants sur l’Isac pour le passage des blindés lors d’un assaut final fixé au 10 mai ! Doenitz reconnaît que le combat à l’Ouest est perdu.
7 mai 
Première entrevue au café Loiseau à Cordemais entre le capitaine Müller, délégué par Junck et le colonel Keating représentant le général Kramer… Sursis jusqu’au lendemain 10 h pour obtenir une réponse de Junck.
8 mai
La capitulation de la poche de Saint-Nazaire est repoussée lors de l’entrevue de 10 h. Nouvelle rencontre à 13 h dans la cour de la maison de Francis Moisan, au lieu-dit « Les Sables » au nord-est de Cordemais. Sont présents, du côté alliés, les officiers de la 66ème DIUS, le colonel Keating, le major Parr et le capitaine Hochstetter, interprète, ainsi que le capitaine Delpèche représentant le général Chomel, et du côté allemand, le major Engelken, chef d’état-major du général Junck, le lieutenant Bernstein, interprète, et le capitaine Müller. Reddition signée à 13 h 30. Dans la poche sud, 1ère entrevue dans le ravin de la Roulais à La Sicaudais entre le capitaine Audibert accompagné du sous-lieutenant Grener et du sergent Kiéfer avec le sous-lieutenant Dintner, un Feldwebel, et le Gefreiter Bernard, interprète.
9 mai
Reddition de l’amiral Shirlitz à La Rochelle et de l’amiral Frisius à Dunkerque. Dernières négociations militaires sur le théâtre européen dans le ravin de la Roulais entre le colonel Gaultier, commandant le 21ème RI, le capitaine Audibert… côté français, et le commandant Brinkmaïer, le capitaine Hansel, le lieutenant Winter… côté allemand.
10 mai
Les Allemands se constituent prisonniers dans la poche de Saint-Nazaire et libèrent les routes d’accès pour les libérateurs. Reddition de la poche de Lorient.
11 mai 1945 
Au nord de l’estuaire, les libérateurs investissent la poche en quatre  colonnes : par Fégréac et Fay-de-Bretagne. Au sud, les fantassins du 8ème Cuirs investissent la poche par la Feuillardais et par Pornic, suivis du 8ème Cuirs et des Américains.  Vers 10 h 30, sur le champ de course de Bouvron, le général Junck remet son Mauser au général Kramer en signe de reddition.  
12 mai
Explosion accidentelle dans le camp de prisonniers allemands de la Brosse à Saint-Viaud. Cinq gardes FFI sont tués ainsi que deux facteurs de Saint-Viaud et Paimbœuf. Le même jour, le général de Larminat préside aux cérémonies de la libération à La Baule aux côtés des généraux Chomel et Guilbaud. 
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23 juillet 1945
Le général de Gaulle visite La Baule et Saint-Nazaire.
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30 juin 1946
Inauguration du monument de la Poche sud à La Sicaudais.
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9 octobre 1949
Inauguration du mémorial de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire à Bouvron.